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Le Shed Factory pour vous ? Ce sont des machines très performantes. pour lesquelles j’ai eu quelques jours d’initiation. Grâce à Pierre-Marie Dieval, coordinateur du Shed Factory, j’ai pu avoir un accès en vente à la Cité de la chaussure. C’est aussi un réseau qui se construit avec les acteurs de la chaussure. On n’est pas tout seul dans notre atelier. Ça permet d’avoir des retours d’expérience de manufacteurs, et pourquoi pas, ce projet de site de vente en ligne en commun.
Ce qui vous anime ? C’est le sens de mon travail. Mon objectif était de faire de la création. Maintenant que j’ai commencé, j’ai plein d’envies ! J’avais besoin d’une reconnexion avec la nature et de la transmettre au travers des objets que je crée. Ce sont aussi les liens que je noue au fil des rencontres : une coopérative de tisseurs de lin français par exemple. Tous ces porteurs de projets nouveaux en France, je trouve ça formidable !
Votre parcours ? Diplômée en design d’environnement, j’ai travaillé 20 ans dans la société familiale d’architecture et de promotion. En 2023, retour à mes premières amours, je me lance en freelance et me spécialise dans la teinture végétale sur lin.
Et aujourd’hui ? J’ai grandi à Romans-sur-Isère et mon beau-père a fait toute sa carrière dans la chaussure. Nous avons conçu ensemble une sandale avec le lin que je teins. Je fais des impressions au pochoir et au tampon, toutes naturelles : ce sont des réactions avec les tanins qui sont dans les teintures, il n’y a rien de « pétrochimique ». Mon atelier se trouve au pied du Vercors : j’ai tous les châtaigniers, les chênes, à disposition. Et j’achète certains extraits à des cultivateurs de plantes tinctoriales français. Je fais des salons et marchés artisanaux et je souhaite étendre mon activité. J’envisage de créer un site marchand avec d’autres créateurs.
